La recette drômoise pour vendre des biens !

Car il s’agit ici de cuisine départementale :

Recette drômoise, cuisiner pour vendre : changer son nom, changer le numéro des biens un jour et le lendemain changer encore le numéro des biens, en « oubliant » une maison. Mais qui est le cuisinier étoilé ?

Prenez un conservateur des Hypothèques qui va prendre sa retraite le 30 juin 2010 (Dominique BROCAS). Pressez-le. Faites-lui croire que le gâteau affiché en 1997 pour une valeur de 88 725,33 € (somme traduite en euros) a fait l’objet d’une ration pour chacun des 2 enfants (Yvan et Xavier)de 7 645, 52 € octroyés, en toute simplicité, comme disposants donateurs de ces portions au troisième larron, le conjoint survivant (N. GOMBERT), sans que le notaire (Henri MONTAGNE) atteint de cécité n’ait pu lire la recette concoctée par la stagiaire (Melle MOTOL) qui a confondu le père mort et le fils bien vivant, sans parler des vignes AOC fantômes. Cette modeste part, dont ils n’ont pas eu même l’odeur, heureusement pour eux, ne fait pas partie des ingrédients suivants :

N°d’ordre 8 – Nature de l’acte : VENTE – Date de l’acte de vente : 30/03/2010 – Notaire KOSMALA/CREST – Disposant Donateur GOMBERT – parcelle E 173 -Acheteurs GODINOT-ITIER pour 5 420 € ( estimation notaire MONTAGNE 1 830€ pour les 2 autres héritiers).

N° d’ordre 9 – PV du cadastre N°16256 Date de l’acte 01/06/2010 – Les parcelles de E178, E179, E180, E181 deviennent E 550 (la maison E 181 disparaît).

N°d’ordre 10 – PVdu cadastre N°16268 Date de l’acte 02/06/2010 – E 550 devient LE LENDEMAIN E 551, E 552, E 553. Cherchez la maison !

GRAND MERCI AU SERVICE PUBLIC CADASTRE.GOUV.

Garcin n’existe plus.
La propriétaire s’appelle GOMBERT.
Chez quels bons notaires de la Drôme va-t-elle pouvoir se rendre pour vendre tous les biens de la succession de Jacques GARCIN ?
Et pourquoi pas un viager à des locataires si complaisants ?
Pourquoi tant de précautions et tant de complicités pour un jugement signé Chantal GRILLAT et un partage homologué par Henri MONTAGNE ?
Ne sont-ils pas si sûrs qu’il faille recourir à de tels stratagèmes ?

Sans doute certains se posent maintenant la question : QUI VA PAYER ?
323 000 € pour une part de la réserve héréditaire au 31 décembre 2010, ça commence à faire réfléchir !

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